LE VOLCAN DU MONT FUJI SOUS PRESSION DEPUIS LE MÉGA SÉISME DE 2011

Une étude franco-japonaise publiée dans Science révèle l’état « critique » du célèbre volcan suite au séisme de 2011, également responsable de l’accident de Fukushima. Un constat avéré grâce au réseau de capteurs sismiques le plus dense au monde, à l’écoute des bruits de fond de l’écorce terrestre.

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La tomographie, ça vous dit quelque chose ? Cette méthode d’analyse permet aux sismologues, depuis les années 70, d’« échographier » l’intérieur de la Terre grâce à la propagation des ondes sismiques à travers celle-ci. Jusqu’en 2005, de telles études effaçaient systématiquement les bruits de fond sismiques, des micro-séismes permanents causés par l’interaction entre la houle océanique et le sol. Des sismologues de l’Institut des Sciences de la Terre de Grenoble ont démontré que loin de n’être que des bruits parasites, ces ondes discrètes et régulières permettaient de sonder le sous-sol avec une précision et une fiabilité accrues. C’est en combinant cette méthode avec le système japonais Hi-net, le réseau de capteurs sismiques le plus dense au monde (800 unités réparties sur l’ensemble du territoire nippon), que Florent Brenguier et son équipe ont pu faire état des conséquences du séisme géant de 2011 qui a frappé l’archipel.

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